Déclaration de Wendy Zatylny, présidente de l’Association des administrations portuaires canadiennes, au sujet de la publication du budget fédéral canadien

L’AAPC se réjouit de la reconnaissance, dans le budget fédéral, de l’importance que revêtent les infrastructures pour la création de bons emplois, bien rémunérés, et la croissance économique durable, mais elle estime qu’il faudrait préciser davantage les possibilités qui s’offrent aux ports dans cette enveloppe budgétaire.

Les ports demeurent de puissants moteurs de commerce pour le Canada, mais ils doivent pouvoir s’adapter aux forces du marché en évolution constante. Une plus grande autonomie, une commercialisation accrue et l’élimination des obstacles à la souplesse financière permettraient aux administrations portuaires de saisir les occasions commerciales et de réduire les restrictions actuelles qui nuisent à la croissance.

Selon une étude de l’AAPC et de Transports Canada¹ sur les besoins en infrastructures portuaires, une dépense en immobilisations de 5,8 milliards $ est nécessaire pour répondre à la demande grandissante. Ce montant comprend 1,9 milliard $ (ou 33 %) pour la réhabilitation des biens portuaires existants. Ce financement public de l’infrastructure portuaire stratégique est essentiel pour développer au maximum la production économique du Canada.

Nous sommes impatients de discuter avec le Gouvernement du Canada en vue de clarifier les efforts de la phase 2, et d’offrir des couloirs commerciaux rapides et efficaces et de permettre aux ports d’aider le Canada à miser sur le potentiel du commerce mondial. L’AAPC cherche aussi à intégrer les besoins immédiats de financement de 1,9 milliard $ pour la réhabilitation portuaire dans le cadre du Nouveau Fonds Chantiers Canada. En dernier ressort, les infrastructures portuaires auront un effet multiplicateur sur l’économie canadienne. L’investissement initial soutiendra l’économie locale et la main-d’oeuvre et avec les investissements qui suivront, les ports pourront accroître et diversifier leurs cargaisons.

À propos de l’Association des administrations portuaires canadiennes
Créée en 1958, l’Association des administrations portuaires canadiennes regroupe les ports, les havres et les intérêts maritimes connexes en un seul organisme national. Elle représente toutes les administrations portuaires canadiennes, diverses entités gouvernementales, ainsi que des compagnies du secteur maritime, et elle sert de principale association pour la défense des intérêts et l’avancement de l’industrie portuaire canadienne. Les membres de l’AAPC manutentionnent au-delà de 162 milliards de dollars en marchandises par année et ils génèrent plus de 250 000 emplois directs et indirects. Leur apport à l’économie locale, régionale et nationale du Canada est considérable.

Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec :
Wendy Zatylny
Présidente, Association des administrations portuaires canadiennes
Cell. : (613) 407-6022
Bureau: (613) 232-2036, poste 201
www.acpa-ports.net


¹CPCS Transcom, Étude sur les infrastructures des administrations portuaires canadiennes : besoins et programmes d’investissement dans les infrastructures portuaires, Association des administrations portuaires canadiennes, Ottawa, 2011

Annonce du financement fédéral du projet CHONe II en partenariat, entre autres, avec l’INREST, la Ville de Sept-Îles et le Port de Sept-Îles

SEPT-ÎLES, le 2 mars 2016 – L’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST), la Ville de Sept-Îles et le Port de Sept-Îles sont heureux de l’annonce faite aujourd’hui à St-John’s, Terre-Neuve, par l’honorable Bardish Chagger, Ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, quant à l’injection sur une période de 5 ans, de 5 M$ par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) ainsi que de 1 M$ par Pêches et Océans Canada, dans la phase II du projet « Canadian Healthy Ocean Network » (CHONe), dirigé par le Dr Paul Snelgrove de l’université Memorial de Terre-Neuve.

Le secteur de la baie de Sept-Îles et ses environs a été retenu comme l’un des sites de recherche du projet CHONe II. La baie de Sept-Îles a été sélectionnée, car elle regroupe des conditions marines nordiques avec un apport d’eau douce ainsi qu’une activité industrielle, municipale et récréotouristique. Les données qui seront récoltées constitueront, pour les régions nordiques des trois océans en périphérie du Canada, ainsi que pour toute région nordique du globe, une base de données de référence sur la biodiversité marine et une vaste ressource en information pour les générations futures.

Différents projets de recherche seront donc réalisés dans la région de Sept-Îles en collaboration avec l’INREST. La Terre et ses océans sont sur le point de connaître une crise de la biodiversité, et cette crise peut présenter des défis aussi complexes que ceux qui sont associés aux changements climatiques. Compte tenu de ces menaces diverses à la santé des océans, il est urgent d’élaborer un nouveau cadre pour la préservation des océans. Fait important, ce cadre doit rassembler, à l’échelle nationale, des scientifiques des milieux universitaire et gouvernemental ainsi que des responsables de l’élaboration des politiques.

CHONe II est le résultat d’un partenariat entre 11 universités canadiennes impliquant 39 chercheurs, de nombreux scientifiques oeuvrant dans les laboratoires de recherche fédéraux, de même que d’autres partenaires dont le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Pêches et Océans Canada et l’INREST, représentant la Ville de Sept-Îles et le Port de Sept-Îles. Le Réseau CHONe II répond au besoin de lignes directrices scientifiques pour la conservation et l’utilisation durable des ressources de la biodiversité marine.

Rappelons que le Port de Sept-Îles et la Ville de Sept-Îles se sont engagés à injecter ensemble dans l’INREST, 1 M$, permettant à l’institut de collaborer au projet pour les travaux de recherche réalisés dans la région et sur la Côte-Nord ainsi que de les représenter au sein du projet CHONe II. De ce montant, l’INREST versera une somme de 250 000 $ directement dans le projet CHONe II ainsi qu’une somme complémentaire sous forme de contribution nature. Cet investissement dans la recherche scientifique est essentiel afin de soutenir les équipes de chercheurs qui investigueront le secteur de Sept-Îles et d’autres régions du Canada, permettant de développer des indicateurs et des outils de gestion dans le but de préserver la biodiversité marine nordique.
Nous tenons également à souligner la nomination du Dr Julie Carrière au conseil des directeurs du projet CHONe II représentant l’INREST, le Port de Sept-Îles et la Ville de Sept-Îles.

Sources :

Julie Carrière
Directrice
Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail
418 962-9848, poste 369
Courriel : julie@inrest.ca

Patsy Keays
Directrice, Affaires corporatives
Port de Sept-Îles
418 961-1235

Denis Clements
Adjoint à la direction générale
Ville de Sept-Îles
418-964-3201