Modernisation du terminal Monseigneur-Blanche

Historique

Le quai Mgr-Blanche (MGR) a été construit en 1956 par Travaux publics Canada. Depuis 2006, il est devenu le terminal principal pour les remorqueurs desservant tout le port. Il est aussi le lien essentiel vers le quai des Croisières qui a été construit en 2010 à l’extrémité sud est du quai MGR. 

Au fil du temps, le terminal a été rehaussé, des murs de protection en béton ont été construits et des portions du quai en bois ont été démolies à la suite des différents bris causés par les éléments (vagues, glaces, … ). Une section additionnelle du quai a été fermée en 2020.

Description

du projet

Le projet consistera à moderniser le terminal afin de maintenir les fonctions de service maritime de remorquage et d’assistance à la navigation pour le trafic portuaire, en plus de permettre la continuité des activités d’accueil des croisiéristes.

Nous invitons toute personne intéressée à consulter la fiche du projet dans le Registre canadien d’évaluation d’impact et à nous faire parvenir ses questions et commentaires.

Technique

Le Port de Sept-Îles a réalisé plusieurs études qui ont permis de démontrer que le terminal ainsi que le quai doivent être rehaussés afin de contrer les inondations de plus en plus fréquentes. Afin d’assurer sa résilience et son adaptation aux effets climatiques, le projet consistera alors à construire trois nouveaux postes à quai (sur pieux) et à rehausser le terminal pour assurer la fonction d’accueil des croisiéristes. Le rehaussement du terminal sera sur une hauteur variant de 0 à 1.5 m afin de contrer sa submersion durant les grandes marées et les tempêtes. L’enrochement existant ainsi que les murets en béton seront modifiés afin d’optimiser la protection du quai MGR et ses utilisateurs. 

L’échéancier de 18 mois tient compte de la période requise pour le tassement des remblais, de la poursuite des opérations et des délais de livraison des pieux. Le projet fait l’objet d’une évaluation d’impact (ÉI) et plusieurs mesures d’atténuation particulières seront appliquées lors des travaux, notamment une surveillance des mammifères marins.

Le Port de Sept-Îles a présenté des demandes d’assistance financière pour ce projet et est présentement en attente des réponses des deux paliers gouvernementaux.

Mesures de précaution

environnementales

Toutes mesures de précaution environnementales du Port de Sept-Îles devront être respectées lors de la réalisation du projet, voir ce lien.

De plus, afin d’assurer l’exécution des travaux en conformité du respect des normes et des autorisations environnementales émises, d’autres mesures d’atténuation spécifiques au projet, dont voici une liste non exhaustive, devront également être appliquées :

  • Les pieux et/ou palplanches seront foncés par vibrofonçage afin de réduire l’intensité du bruit.
  • Une zone d’exclusion des cétacés sera en vigueur lors du vibrofonçage des pieux et/ou palplanches. Ainsi, les activités seront arrêtées si leur présence est observée à moins de 600 m de la zone des travaux. Advenant leur présence à l’intérieur de cette distance, les activités d’enfoncement ne pourront redémarrer qu’après une période d’une durée de 30 minutes suivant le départ du cétacé.
  • Une surveillance constante par un observateur formé sera réalisée lors des travaux d’enfoncement des pieux et/ou palplanches afin d’assurer le respect de la zone de protection des cétacés.
  • Aucun enfoncement de pieux et/ou palplanches ne sera effectué les journées de fortes vagues ou durant les heures de noirceur.
  • L’étanchéité des coffrages sera assurée avant le commencement des coulées en effectuant une vérification des soudures.
  • Une surveillance constante sera réalisée lors des travaux de bétonnage afin d’assurer l’application des mesures de protection du milieu et de permettre une réaction rapide en cas d’incident environnemental.
  • Le remblai excavé sera déposé en piles qui feront l’objet d’une caractérisation environnementale conforme à la réglementation, visant à s’assurer de la qualité des sols à remettre en place. Advenant la découverte de sols contaminés, ils seront disposés dans un site autorisé pour leur traitement. Les débris seront triés pour être amenés à un site de dépôt approprié. Les résidus d’asphalte seront recyclés.
  • Les mesures nécessaires seront prises afin d’éviter la dispersion des sédiments ou des matériaux de construction pendant les travaux. Ceci inclut la mise en place de moyens de contrôle des eaux de ruissellement et de lixiviation.
  • Une procédure d’intervention en cas de déversement devra être instaurée au début du chantier et communiquée aux travailleurs. Si un déversement survient, le plan d’intervention sera appliqué rapidement et de manière rigoureuse. L’incident sera rapporté aux instances concernées sans délai.
  • Une trousse d’intervention d’urgence en cas de déversement devra être présente sur le site en tout temps et comprendra tout le matériel nécessaire pour circonscrire une éventuelle fuite ou un déversement accidentel d’hydrocarbures.
  • Les véhicules et les engins de chantier seront maintenus en bon état de fonctionnement et des inspections quotidiennes seront menées afin de s’assurer qu’il n’y a aucune fuite de carburant ou d’huile.
  • La machinerie utilisée pour les travaux en rive sera équipée d’huile biodégradable, non toxique pour le milieu aquatique.
  • La circulation des véhicules se limitera aux voies prévues et identifiées à cet effet.
  • Lors du transport de matériaux granulaires, les bennes des camions seront recouvertes d’une bâche afin de limiter la dispersion de poussières susceptibles d’incommoder les autres usagers du réseau routier.
  • Pour limiter l’émission de gaz d’échappement, on s’assurera du bon entretien des véhicules routiers et véhicules lourds. L’utilisation de véhicules récents ou équipés de technologies minimisant les émissions atmosphériques sera préconisée.
  • La marche au ralenti des véhicules sera proscrite à moins de circonstances exceptionnelles devant faire l’objet d’une approbation.
  • L’entreposage des matières dangereuses résiduelles (MDR) se fera conformément à la réglementation. Une gestion séparée des MDR (contenants vides, guenilles souillées, sols contaminés, huiles usées, etc.) sera réalisée. Toutes les MDR seront déposées dans des contenants étanches identifiés et entreposés à l’abri des intempéries dans un conteneur désigné à cet effet, situé à une distance raisonnable (30 m) de tout plan d’eau, des fossés de drainage ou des puisards ainsi que de tout autre élément sensible.
  • Un plan de réduction des déchets doit permettre d’organiser la gestion des déchets de manière que les différentes actions soient assorties de priorités qui respectent la hiérarchie des 3R, c’est-à-dire, dans l’ordre décroissant d’importance, réduction, réutilisation/réemploi et recyclage. Des conteneurs pour trier les divers types de matières résiduelles issus des travaux de construction seront prévus à cet effet. Les principales matières recyclables sont : l’aluminium, le papier, incluant le carton, le plastique et le verre. Les métaux devraient être disposés dans des conteneurs distincts afin de favoriser leur valorisation.

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Coup d’œil sur les neufs quais qui composent les cinq terminaux portuaires appartenant au Port de Sept-Îles.

Depuis la mise en service du quai des Croisières en 2010, des milliers de croisiéristes débarquent chaque année au port de Sept-Îles.

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